Dans l’après-midi du 24 mars a eu lieu à Freiburg une tentative de recrutement du Verfassungsschutz (Renseignements Généraux allemand). Une femme, environ la quarantaine, 1,70m, les cheveux légèrement bouclés, mi-longs, bruns clairs et fins, s’est présentée chez la mère d’une personne vivant chez ses parents, sous le nom de « Christine ». Elle portait des lunettes noires, était habillée d’une façon moderne et tenait un sac en bandoulière. La femme du Verfassungsschutz, tenta de créer une atmosphère décontractée en tutoyant et en papotant et donna comme motif pour la prise de contact, que l’interpellée « avait eu l’an passé des problèmes pour cause de résistance contre la violence étatique ». Une coopération a clairement été refusé.
Ensuite « Christine » a essayé de l’amadouer : « N’ayiez pas peur, nous ne travaillons pas avec la police. » Lorsque cette tentative a également échoué, la femme du Verfassungsschutz a enchaîné sur un ton reprobateur : « Je pensais, que toi au moins tu n’aurais pas de préjugés. » Les propositions de prendre un café ou bien de laisser un numéro de téléphone ont été déclinées.La femme du Verfassungsschutz n’a pas voulu donner son nom, elle est vite partie.
Les tentatives de recrutement à Freiburg font partis d’une offensive du Inlandsgeheimdienstes, au préalable des 60 ans du sommet de l’OTAN. Après une tentative, à la mi-mars à Gaggenau, le 24 mars deux camarades ont été abordés à Zell am Hamersbach, à Bühl, à Bietigheim et à Karlsruhe. Le 25 mars il y a eu une seconde tentative de recrutement à Zell am Harmersbach. L’Etat tente, peu de temps avant le sommet militaire à Strasbourg, Baden-Baden et Kehl d’intimider et de s’infiltrer dans la scène gauche.
A Freiburg, il y a déjà eu début décembre 2008 une tentative de recrutement téléphonique par une collaboratrice du Verfassungsschutz sous le nom de « Christine Reiner ». Le même mois il y a eu des tentatives de recrutement à Gaggenau et Baden-Baden, ainsi qu’à Heilbronn. Le cas le plus spéctaculaire de l’année 2008 dans le Land du Baden-Württemberg fut la proposition du Verfassungsschutz chez un camarade de Heidelberg : 5.000 euros par mois pour les services de RG.
A partir de l’approche des collaborateurs du Verfassungsschutz à Freiburg on peut deviner leurs tactiques d’entretiens : tentatives de rentrer dans une conversation, d’établir un niveau de confiance, d’insister de façon intimidante afin de récupérer des informations personnelles.
L’Autonome Antifa Freiburg est sous surveillance du Verfassungsschutz. Nous sommes vraiment étonnéEs et profondément indignéEs. Les méthodes non-transparentes pour combattre les structures radicales de la gauche sont en contradiction avec l’idéologie propagée de l’Etat, car elles sont contraire à un contrôle démocratique. La seule façon de se protéger face aux ruses psychologiques du service secret est le refus conséquent de toute communication avec les ennemiEs de la liberté.
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Autonome Antifa Freiburg